Sucre La CGB pour un dialogue apaisé avec Tereos
Le bureau de la CGB souhaite que les difficultés ne soient pas traitées par l’invective ou l’exclusion mais bien par la mise en œuvre d’un dialogue constructif qui respecte le pluralisme des opinions.
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Dans un communiqué de presse du 24 août, le bureau de la CGB (Confédération générale des planteurs de betteraves) indique avoir pris connaissance du communiqué de presse de Tereos en date du 23 août critiquant les positions du syndicat qui s’opposait à la récente exclusion de trois agriculteurs de leur coopérative.
« Tereos incrimine dans cet écrit la CGB de ne pas traiter les vraies questions, de ne pas respecter ses processus électifs, tout en dévalorisant l’action du syndicat et lui reprochant de ne pas répondre à ses invitations au dialogue », constate la CGB. Toutefois, malgré la conjoncture difficile, le syndicat rappelle son investissement sans faille depuis 1921 au service des 26 000 planteurs et d’une filière betterave-sucre française d’excellence.
Si la CGB se dit fière d’avoir participé à la construction de la coopérative Tereos, qui est aujourd’hui un des leaders de l’agroalimentaire français, elle souhaite que les difficultés ne soient pas traitées « par l’invective ou l’exclusion mais bien par la mise en œuvre d’un dialogue constructif qui respecte le pluralisme des opinions ».
« Ne cherchons pas la division là où elle ne doit pas être »
« À ce titre, la CGB ne cédera jamais sur l’exclusion injuste de betteraviers les privant d’une activité structurante pour leur exploitation. On parle bien là de “vraie question” essentielle au revenu de ces chefs d’entreprise. »
« Le dialogue est dans l’ADN de la CGB, souligne cette dernière tout en ajoutant qu’en amont de l’exclusion des coopérateurs, le président de la CGB a proposé un échange approfondi au président de Tereos pour éviter d’en arriver à cette extrémité. Cela a été sans suite. »
Le bureau de la CGB « remercie » Tereos de son invitation à travailler main dans la main sur les vraies questions qui préoccupent les planteurs. Il souhaite ainsi pouvoir rencontrer dès que possible les membres du conseil de surveillance de Tereos.
« Ne cherchons pas la division là où elle ne doit pas être. La conjoncture est actuellement difficile, mais soyons convaincus que c’est ensemble que betteraviers et sucriers continueront à bâtir les conditions de succès pour l’avenir de notre filière », conclut le communiqué.
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